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PALESTINE : Le Conseil de sécurité autorise la création d'une force internationale à Gaza

  • Photo du rédacteur: MD SHOW
    MD SHOW
  • il y a 4 jours
  • 2 min de lecture
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Lundi, le Conseil de sécurité a voté une résolution autorisant la mise en place d’une force internationale de stabilisation dans la bande de Gaza, dévastée par deux ans de conflit entre Israël et le Hamas.


Le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé le plan de paix de Donald Trump pour Gaza le 17 novembre.  Treize pays ont voté pour, la Russie et la Chine s’abstenant.  L’ambassadeur américain Mike Waltz a qualifié le texte d’ "historique et constructif".  La résolution américaine, modifiée lors de négociations, appuie le plan ayant permis un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hamas depuis le 10 octobre.  Elle autorise une force internationale (ISF) pour sécuriser les frontières avec Israël et l’Egypte, démilitariser Gaza, désarmer les groupes armés non étatiques, protéger les civils et former une police palestinienne.  La composition de cette force n’est pas précisée.  La résolution donne mandat jusqu’au 31 décembre 2027 à un "Comité de la paix" pour la gouvernance de transition à Gaza, présidé par Donald Trump.


Le Hamas : « La résolution impose un mécanisme de tutelle internationale sur la bande de Gaza, ce que notre peuple, ses forces et ses composantes rejettent, et elle impose un mécanisme visant à atteindre les objectifs” d'Israël. »


Donald Trump, président américain (Truth social) : « Cela restera l'une des approbations les plus importantes de l'histoire des Nations unies. »


Benyamin Nétanyahou, le Premier ministre israélien : « Notre opposition à un Etat palestinien sur quelque territoire que ce soit n'a pas changé. »


Mike Waltz, l'ambassadeur américain à l'ONU : « Tout refus de soutenir cette résolution est un vote en faveur de la poursuite du règne des terroristes du Hamas ou en faveur de la reprise de la guerre avec Israël, condamnant la région et sa population à un conflit perpétuel. »


Contrairement aux versions précédentes, la résolution évoque la possibilité d’un État palestinien, une perspective fermement rejetée par Israël.  Son ministre de la Sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir, figure de l’extrême droite, a même appelé lundi à l’arrestation du président Mahmoud Abbas et à l’assassinat d’autres hauts responsables palestiniens si l’ONU reconnaissait un État palestinien.  La Russie, qui a proposé un texte alternatif, a justifié cette démarche en affirmant que la résolution américaine n’allait pas assez loin sur la question d’un État palestinien, réitérant son "engagement indéfectible" envers la solution à deux États. Les États-Unis ont également souligné le large soutien dont bénéficie leur texte, publiant une déclaration commune avec le Qatar, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, l’Indonésie, le Pakistan, la Jordanie et la Turquie.


Depuis le début du cessez-le-feu, le Hamas a libéré simultanément les 20 otages israéliens encore en vie, en échange de la libération d’environ 2 000 prisonniers palestiniens.  Le mouvement terroriste islamiste a également entamé la restitution des dépouilles des captifs décédés en détention.  Trois corps restent cependant introuvables : deux Israéliens et un ouvrier thaïlandais.

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