Somalie : au moins trois morts dans le crash d’un hélicoptère militaire de l’Union africaine

Mercredi 2 juillet, un hélicoptère de l’Union africaine s’est écrasé à l’aéroport de Mogadiscio, capitale de la Somalie.

Un hélicoptère militaire de la mission de l’Union africaine en Somalie (AUSSOM) s’est écrasé mercredi à l’aéroport international de Mogadiscio, entraînant la mort d’au moins trois personnes. L’appareil, qui transportait huit personnes, avait décollé de la base de Balli-doogle, dans la région de Basse Shabelle, avant de chuter brutalement. Le chef du service de l’immigration de l’aéroport a confirmé la mort d’au moins trois passagers. Le directeur général de l’Autorité de l’aviation civile de Somalie a annoncé l’ouverture d’une enquête pour évaluer l’ensemble des pertes humaines et les dégâts matériels.

Abdi Ali, un officier de la police : « Plusieurs personnes ont été retrouvées sur le lieu du crash, trois d’entre elles étaient déjà mortes et ont été emmenées sur des civières … Il y avait des ambulances et des camions de pompiers qui se ruaient vers la scène, et il y avait de la fumée et du feu. »

L'armée ougandaise : « L'impact a déclenché une détonation de munitions embarquées, causant d'importants dégâts aux structures voisines et blessant trois civils. »

L’hélicoptère, piloté par le contingent ougandais et ayant décollé de la base militaire de Balidoogle, s’est écrasé mercredi aux alentours de 07 h 30 heure locale (04 h 30 GMT) lors de son atterrissage à l’aéroport d’Aden Adde de Mogadiscio, selon l’AUSSOM. Trois blessés ont été évacués vers l’hôpital de la mission, mais leur état n’a pas été précisé. Malgré l’accident, les autorités somaliennes de l’aviation civile ont indiqué que les opérations de vol se poursuivent normalement, comme le rapporte Sonna.

De récentes attaques font craindre une résurgence de l'insurrection djihadiste dans le pays de la Corne de l'Afrique, en particulier au moment où l'AUSSOM est confrontée à un manque de troupes et de moyens financiers.