Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara réélu pour un 4e mandat
- MD SHOW
- 28 oct.
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Le président sortant, âgé de 83 ans, a remporté une victoire éclatante dès le premier tour, recueillant 89,77 % des suffrages exprimés.
Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Kuibiert Coulibaly, a annoncé que le président sortant, Alassane Ouattara, était arrivé en tête du scrutin avec une avance confortable. L’entrepreneur Jean-Louis Billon arrive deuxième avec 3,09 % des voix. Le taux de participation s’est élevé à 50,10 %. Les derniers résultats ont été communiqués à la mi-journée, et l’annonce officielle de la victoire d’Alassane Ouattara a eu lieu dans la soirée. Dès dimanche, les premiers chiffres laissaient présager une victoire écrasante pour le président sortant, qui était en tête dans toutes les circonscriptions. Au pouvoir depuis 2011, Alassane Ouattara a confirmé sa position dominante.
Ousmane Ndiaye. L'essayiste auteur de L'Afrique contre la démocratie : « C'est une victoire sans bataille, sans jeu démocratique réel. La Côte d'Ivoire rate ici une occasion majeure de renouvellement et d'inclusion politique … Cette échéance du 25 octobre ne règle pas la problématique d'un pays toujours déchiré. Un parti au pouvoir qui archidomine l'espace politique n'est pas de nature à apaiser la société ivoirienne. »
Le président de la CEI : « Dans l’ensemble, le scrutin s’est déroulé de façon régulière. Toutefois, la Commission électorale indépendante a constaté çà et là des incidents ou des actes de violence et voies de fait ayant entraîné des destructions de biens, des blessés graves et des pertes malheureusement en vie humaine. »
La campagne électorale a été marquée par l’exclusion de deux rivaux du scrutin : l’ancien chef d’État Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam. Gbagbo a été empêché de se présenter en raison d’une condamnation judiciaire, tandis que Thiam a été disqualifié pour avoir acquis la nationalité française. Pour assurer la sécurité, près de 44 000 membres des forces de l’ordre ont été déployés sur tout le territoire. De plus, le pouvoir a interdit les manifestations du Front commun en octobre, procédant à des centaines d’arrestations pour troubles à l’ordre public.
Le scrutin s’est déroulé dans le calme sur la majeure partie du territoire ivoirien, bien que des heurts aient éclaté dans plusieurs localités du sud et de l’ouest.




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