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Donald Trump défend vigoureusement le prince héritier saoudien sur l’assassinat du journaliste Khashoggi

  • Photo du rédacteur: MD SHOW
    MD SHOW
  • il y a 3 jours
  • 2 min de lecture
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Lors de sa visite stratégique à Washington, Mohammed ben Salmane a été défendu par le président américain concernant l’assassinat de Jamal Khashoggi en 2018 dans le consulat saoudien d’Istanbul.


Mardi, Donald Trump a fermement défendu le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, concernant l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018.  Malgré les soupçons pesant sur le prince héritier, Trump a accordé à l’Arabie saoudite plusieurs faveurs, notamment la désignation de "partenaire majeur non-membre de l’Otan", la promesse d’une livraison future d’avions de combat F-35, une coopération renforcée dans le domaine du nucléaire civil et l’accès aux technologies américaines avancées en matière d’intelligence artificielle. Trump a affirmé que le prince héritier "n’était au courant de rien" et s’en est pris violemment à la journaliste de la chaîne ABC qui posait la question.  Lors d’un échange dans le Bureau ovale en compagnie du prince héritier, il l’a accusée de chercher à "embarrasser" celui qu’il qualifie de "très bon ami".


Donald Trump, président américain : « Vous parlez d’une personne extrêmement controversée. Beaucoup de gens n’aimaient pas ce monsieur dont vous parlez. Que vous l’aimiez ou pas, des choses se sont produites. »



Mohammed ben Salmane, prince saoudien : «  C’est douloureux et c’est une énorme erreur et nous faisons de notre mieux pour que cela n’arrive pas à nouveau. »


Hanan Elatr Khashoggi, La veuve de Jamal Khashoggi (X) : « Le prince héritier a dit qu’il était désolé, il devrait donc me rencontrer, me présenter ses excuses et m’indemniser pour le meurtre de mon mari. »


Jamal Khashoggi, résident aux États-Unis et critique du pouvoir saoudien après en avoir été proche, a été assassiné le 2 octobre 2018 dans le consulat saoudien d’Istanbul par un commando d’agents venus d’Arabie saoudite. Son corps démembré n’a jamais été retrouvé. Bien que les services américains aient mis en cause Mohammed ben Salmane, celui-ci n’a jamais été sanctionné par les États-Unis.  Initialement nié, l’assassinat a finalement été reconnu par l’Arabie saoudite, qui a affirmé qu’il avait été commis par des agents saoudiens agissant seuls.  Après un procès opaque, cinq Saoudiens ont été condamnés à mort et trois autres à des peines de prison, avant d’être allégées. 


Mohammed ben Salmane a accepté d’augmenter les futurs investissements saoudiens aux États-Unis de 600 milliards à 1 000 milliards de dollars, comme le souhaitait Donald Trump.  Cependant, il a temporisé sur la demande du président américain pour que l’Arabie saoudite rejoigne les accords d’Abraham, son initiative majeure visant à normaliser les relations entre les pays arabes et Israël.


PHOTO : NATHAN HOWARD/EPA

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