Etats-unis : Google condamné à verser 425 millions de dollars pour collecte frauduleuse de données
- MD SHOW
- 4 sept.
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Aux États-Unis, Google a été condamné à payer 425,7 millions de dollars de dommages-intérêts à près de 100 millions d’utilisateurs pour violation de leur vie privée, selon une décision d’un jury d’une cour fédérale de San Francisco, rapportée par des médias américains.
Le géant du web, qui a décidé de faire appel, a été jugé coupable d’atteinte à la vie privée en vertu de la loi californienne. Le jury a conclu qu’il avait continué à collecter les données privées des utilisateurs malgré leur désactivation de ce paramètre, après un procès débuté mi-août. Cette affaire résulte d’un recours collectif déposé en juillet 2020. Environ 98 millions de plaignants avaient désactivé le paramètre "Activité sur le Web et les applications" ainsi qu’un sous-paramètre de suivi, refusant ainsi la collecte de données issues de leur utilisation de services populaires comme Chrome, Google Maps ou Google Actualités.
José Castaneda, porte-parole de Google : « Cette décision méconnaît le fonctionnement de nos produits, et nous allons faire appel »
Le groupe affirme que les données collectées après la désactivation du paramètre de suivi ne permettent pas d’identifier les utilisateurs. La filiale d’Alphabet est depuis longtemps sous pression pour équilibrer la diffusion de publicités lucratives, essentielles à son succès financier, avec la protection de la vie privée des utilisateurs. Ainsi, le géant de la Silicon Valley cherche à remplacer les cookies, ces petits fichiers qui suivent l’activité en ligne et ciblent mieux les publicités, par un mécanisme moins intrusif mais tout aussi efficace.
En France, Google a reçu mercredi une amende record de 325 millions d’euros pour des violations concernant les cookies et la publicité. Cette sanction a été imposée par la Cnil, l’autorité française de protection de la vie privée, qui accuse Google d’avoir diffusé des publicités dans les courriels des utilisateurs français de Gmail sans leur consentement et de ne pas avoir correctement informé sur l’utilisation des cookies et des traceurs de navigation.
PHOTO : AFP




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