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ETATS-UNIS : Trump soutient finalement un vote à la Chambre sur la publication du dossier Epstein

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    MD SHOW
  • il y a 5 jours
  • 2 min de lecture
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Dimanche 16 novembre, Donald Trump a fait volte-face en exprimant son soutien à un vote à la Chambre des représentants américaine pour la publication du dossier du délinquant sexuel Jeffrey Epstein, alors qu’il s’y opposait auparavant.


Cette semaine, la chambre des représentants doit se prononcer sur une proposition de loi visant à contraindre le ministère de la justice à publier le "dossier Epstein". Le président est accusé de tenter de dissimuler des éléments compromettants en bloquant ce vote, accusation qu’il réfute.  Cette position a créé des divisions au sein du parti républicain, généralement uni derrière lui.


Donald Trump (truth social) : « Les républicains de la Chambre devraient voter pour publier le dossier Epstein, parce que nous n'avons rien à cacher et il est temps de passer à autre chose après cette supercherie démocrate orchestrée par des fanatiques de gauche radicale afin de détourner l’attention du grand succès du Parti républicain, notamment notre récente victoire sur le "shutdown démocrate". »


La semaine dernière, la publication de courriers électroniques de Jeffrey Epstein a relancé l’affaire.  M. Trump, qui fréquentait Epstein lorsqu’ils étaient des figures de la jet-set new-yorkaise avant de se brouiller, est cité dans ces emails.  Avec l’aide de sa complice Ghislaine Maxwell, Epstein faisait venir des mineures dans ses résidences, notamment à New York et en Floride, sous prétexte de massages, pour les agresser sexuellement.  Epstein est mort en prison en 2019, par suicide selon les autorités. Ghislaine Maxwell purge actuellement une peine de 20 ans de prison pour exploitation sexuelle. Selon ces emails récemment dévoilés par des parlementaires démocrates, Donald Trump "savait à propos des filles" agressées sexuellement et aurait même "passé plusieurs heures" avec l’une d’elles. Ces courriers électroniques contiennent également des échanges avec Larry Summers, ancien conseiller économique de Barack Obama et président de la prestigieuse université Harvard.  Bill Clinton, quant à lui, a fréquenté le financier new-yorkais dans les années 1990 et 2000.


Suite à ces révélations, Donald Trump a réclamé une enquête fédérale contre M. Summers, l’ancien président Clinton et l’investisseur-entrepreneur Reid Hoffman, entre autres.

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