La taxe d’habitation va augmenter pour 7,4 millions de logements
- MD SHOW
- il y a 3 jours
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En 2026, la taxe d’habitation devrait augmenter de 63 euros en moyenne pour de nombreux logements.
Bercy envisage une revalorisation automatique qui pourrait impacter plusieurs millions de propriétaires. D’après Le Parisien, l’administration fiscale a décidé de mettre à jour les données utilisées pour calculer la taxe foncière, en intégrant automatiquement des équipements de confort désormais considérés comme standards. Eau courante, électricité, salle de bains et chauffage sont parmi les éléments que la Direction générale des finances publiques (DGFIP) juge quasi systématiques dans les logements actuels. Cette révision concerne 7,4 millions de logements dont les bases fiscales, inchangées depuis les années 1970, ne correspondent plus à la réalité.
Amélie de Montchalin, e cabinet de la ministre des Comptes publics : « C'est une question d'efficacité et d'équité de l'impôt : que chacun paie selon le type de logement qu'il détient. »
Bercy : « L'opération de fiabilisation des bases foncières qui va être menée en 2026 vise à prendre en compte ces éléments de confort lorsqu'ils ne sont pas aujourd'hui intégrés à la base foncière. »
Frédéric Scalbert, secrétaire général de la CGT : « Le gouvernement spécule sur des éléments de confort sans en avoir la preuve. C’est comme si pour l’impôt sur le revenu, on vous disait arbitrairement que vous devez payer plus d’impôts parce que vous avez touché 2 000 ou 3 000 euros en plus alors que ces sommes vous n’en avez jamais vu la couleur. »
En moyenne, la taxe d’habitation augmentera de 63 euros en 2026. La CGT Finances publiques rejette ces modifications d’autorité. Pour comprendre l’impact de ces changements, il est important de savoir que la taxe d’habitation est calculée en fonction de la superficie du logement, à laquelle s’ajoutent virtuellement des mètres carrés en fonction des éléments de confort présents. Par exemple, l’eau courante ajoute 4 m², l’électricité 2 m², une baignoire 5 m², une douche 4 m², un lavabo 3 m², le chauffage ou la climatisation 2 m² par pièce et les WC 3 m². Ces modifications entraînent des inégalités territoriales. Plus de 60 % des habitations de Haute-Corse seront réévaluées, suivies de 45 % en Corse-du-Sud, 42 % dans l’Aude, 25 % à Paris et seulement 9,7 % en Indre-et-Loire.
Le ministère de l’Économie a informé que les propriétaires non équipés de ces installations pourront contester cette décision.




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