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Népal: Sushila Karki, l'ancienne présidente de la Cour suprême nommée Première ministre par intérim

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Sushila Karki, ancienne présidente de la Cour suprême, a été nommée Première ministre de transition du Népal à l’âge de 73 ans. Elle est la première femme à occuper ce poste, succédant à KP Sharma Oli, qui a démissionné après des émeutes violentes ayant causé au moins 51 morts.


L’ancienne présidente de la Cour suprême du Népal, Sushila Karki, a assumé vendredi soir le rôle de cheffe du gouvernement par intérim suite à la démission de KP Sharma Oli mardi. Elle a été nommée par le président Ram Chandra Poudel et a prêté serment devant des émissaires étrangers et d’autres dignitaires. Mme Karki conserve tous les ministères actuels et son gouvernement intérimaire doit organiser des élections législatives dans les six mois, comme indiqué dans la lettre de nomination lue lors de la cérémonie.


Ram Chandra Paudel, président du Népal : « Félicitations ! Je vous souhaite le succès, ainsi qu'au pays. »


Kiran Pokharel, le conseiller du chef de l'État pour la presse : « Le président Ram Chandra Paudel va nommer (...) Sushila Karki première ministre, après accord de toutes les parties … Un conseil de ministres sera formé ultérieurement … Sur recommandation de la Première ministre, le Parlement a été dissous. La date des élections a été fixée le 5 mars 2026. »


Après l’entrée en fonction de Sushila Karki, le chef de l’État a dissous le Parlement sur sa recommandation et fixé les élections législatives au 5 mars 2026, a annoncé Kiran Pokharel, porte-parole. Cette dissolution était une demande clé des jeunes manifestants de la "Génération Z". Sushila Karki, une magistrate réputée pour son indépendance, a été nommée après deux jours de négociations intenses impliquant le général Ashok Raj Sigdel, chef d’état-major de l’armée. Sudan Gurung, une figure de la contestation, a assisté à la cérémonie d’investiture et a félicité Mme Karki. Cependant, son nom ne faisait pas l’unanimité parmi les protestataires, qui souhaitent des changements radicaux dans tous les domaines.


La crise, la plus meurtrière au Népal depuis la fin de la monarchie en 2008, a commencé lundi lorsque la police a tiré sur des jeunes manifestants protestataires contre le blocage des réseaux sociaux et la corruption des élites. Environ vingt manifestants ont été tués et des centaines blessés.

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